Mon passeport indique que je suis originaire de Berne (BE) et de Bâle (BS). Cependant, il ne mentionne pas que je suis né dans le canton de Zurich (ZH), la capitale financière de la Suisse, et que mes parents sont tous deux nés et ont grandi à Soleure (SO). C'est ainsi que commence mon mini-tour de Suisse.
 
J'avais 10 ans lorsque le premier événement important a changé ma vie. Mon papa a opté pour une transition professionnelle, et nous avons quitté la Suisse alémanique.
 
Adieu les copains d'enfance, nouvelle langue à apprendre et nouveaux amis à se faire au bord du Léman, du côté de Lutry (VD) pour être plus précis. C’est également à ce moment-là que mes parents ont eu l'excellente idée de nous faire découvrir, à ma sœur et à moi, les joies du ski et la vie à la montagne. Nous avons commencé à louer un appartement du côté d'Anzère (VS).
 
Anzère est une charmante station de ski familiale bénéficiant d'une vue imprenable sur la vallée du Rhône et les majestueuses Alpes valaisannes. Le soleil nous accompagne la plupart du temps, depuis les premières lueurs jusqu'à la tombée de la nuit. Nous y avons passé une bonne partie de nos weekends et de nos vacances d'hiver.
 
Très jeune, je découvre une passion pour la finance. Je fais un stage dans une banque à l'âge de 14 ans, et je commence un apprentissage dans un établissement bancaire à l’âge de 16 ans.
 
Deux ans plus tard, c’est l’illumination, ça y est, je sais enfin ce que je vais faire de ma vie : je serai Portfolio Manager. Un métier qui me permettra de découvrir énormément de choses et surtout de nourrir ma curiosité de jeune adulte.
 
J’y apprends à lire des bilans et des comptes de résultats, me familiarise avec diverses cultures d’entreprise et de styles de management, je me documente sur les maladies et les médicaments que les entreprises pharmaceutiques proposent, comment fonctionne la fibre optique, les techniques pour extraire du pétrole ou ce qui se cache derrière une chaîne de restaurants ou des entreprises de logistique et de livraison. Enfin, toutes les choses importantes qu'il faut connaître et maîtriser avant d'investir dans une entreprise et les marchés financiers.
 
J'y rencontre un tas de gens super intéressants, tels que des clients fortunés et des chefs d'entreprise, je me balade sur le floor du New York Stock Exchange à Wall Street (NY) et à 25 ans, je gère un peu plus d'un demi-milliard de dollars investis dans des entreprises américaines pour une clientèle internationale ayant un minimum de 10 millions de dollars d'avoirs sous gestion dans notre établissement.
 
Je passe la plus grande partie de mon parcours professionnel dans la Genève Internationale (GE). J’ai habité à Londres et à Syracuse (dans l’état de New York). Je travaille souvent du côté de Zurich (ZH) et sillonne toute la Suisse romande pour des rendez-vous clients, tout particulièrement dans le berceau de l’horlogerie suisse, les cantons de Neuchâtel (NE) et du Jura (JU). En parallèle, je consacre pas mal de temps à l’armée où mon parcours sous les drapeaux se termine comme commandant de compagnie à la tête d’environ 250 hommes. J’y ai appris à réfléchir un peu plus loin que le bout de mon nez, à m’organiser, à prendre des décisions et à en assumer les conséquences, et aussi à m’exprimer en public. J’y ai rencontré des gens de milieux sociaux et professionnels divers et variés, tous plus intéressants les uns que les autres.
 
Je devais avoir une vingtaine d'années lorsque le deuxième événement important vient changer notre équilibre familial. Ma sœur a été diagnostiquée avec une polyarthrite juvénile et s'est vue prescrire des médicaments à vie. Pour notre maman, qui ne l'envisageait pas ainsi, c'est le début d'une nouvelle vie. Par ricochet, la nôtre en a été également bouleversée. Elle a fait appel à une géobiologue, une dame qui nettoie et harmonise les énergies des lieux, des maisons, la nôtre dans ce cas-là. L'état de santé de ma sœur s'est amélioré en quelques semaines. Ma maman se découvre un don, suit des cours, des séminaires, et devient radiesthésiste et thérapeute. Désormais, elle passera son temps à écouter, conseiller et initier la guérison chez des gens par téléphone au cours des 20 prochaines années.
 
De mon côté, j'avais depuis longtemps remarqué que j'avais des capacités et une sensibilité différentes de la plupart de mes amis. Mais j'avais bien écouté : « Un homme ne peut pas montrer trop de sensibilité et il faut avant tout construire un CV solide pour un jour pouvoir offrir à une femme et à des enfants un cadre digne d'intérêt ». Cependant, je ne manquais jamais une occasion de piquer un livre à ma maman et d'apprendre de nouvelles choses sur le monde ésotérique.
 
Un long voyage de 2 à 4 semaines par an, idéalement avec seulement un sac à dos, me permettait de faire une bonne coupure avec mon travail, de relativiser et surtout de découvrir de nouvelles cultures : Laos, Birmanie, Népal, Brésil, Mexique, Indonésie, et bien d'autres encore. Mais surtout, il y a eu un voyage en Inde avec un stage Vipassanā. C'était un peu comme dans le film « Mange, prie, aime », mais avec beaucoup moins de romance. J'avais déjà beaucoup expérimenté au niveau de mon corps, mais cette fois, j'ai repoussé les frontières de l'esprit vers des zones inexplorées jusqu'alors. Une nouvelle graine était plantée. Le sport, avec le triathlon, le golf et la randonnée en montagne l'été, ainsi que le ski de randonnée et le télémark l'hiver, sont d'autres activités complémentaires qui me permettent de me ressourcer et de me régénérer en pleine nature.
 
Mais plus les années passaient, plus il devenait évident qu’il me faudrait un jour utiliser ma sensibilité et les dons qu’on m’avait confiés : ils devaient être mis au profit du plus grand nombre. Il m’a encore fallu créer ma propre entreprise avec un projet de revalorisation du patrimoine qui n’a pas eu le succès escompté, un retour à mes premières amours dans ma banque de toujours, une école de géobiologie et finalement une suite d’événements imprévus pour enfin franchir ce point de non-retour. La retraite de Chenrezig, Bouddha de la Compassion, avec le Vénérable Phakyab Rinpoché, aura été l’un des derniers éléments avant de franchir le pas.
 
Aujourd’hui, j’ai retrouvé mes montagnes et mon soleil du côté de Crans-Montana, je suis entrepreneur, coach et thérapeute, et j'ai imaginé et créé le projet JustBeHappy.ch.
 
En tant que géobiologue, dans le cadre de HappyStay.ch j’harmonise des lieux, dans le cadre de HappyKarma.ch j’accompagne en tant que thérapeute holistique des personnes dans leur processus de mieux-être et de guérison. Sous l’égide de HappyOne.ch, je coache également des sportifs, des entrepreneurs, tout un chacun, dans leur développement personnel, mental, relationnel voire organisationnel.